Au Mali, comme partout ou presque, la question du chômage et de l’emploi des jeunes est considérée comme une bombe, qu’il est urgent de désamorcer. Chaque année, ce sont plus de 120 000 personnes qui sortent des universités et grandes écoles, mais ont du mal à être insérés sur le marché du travail. À cela, il faut ajouter les jeunes du monde rural. Le taux du chômage augmente au grand galop, en dépit des efforts produits par les programmes et institutions dédiés à l’emploi en général, et à celui des jeunes en particulier. Les chiffres avancés par l’État par rapport aux emplois créés font l’objet de contestations et parfois de rejet. Et la réalité sur le terrain est loin d’être rose : bas salaires, emplois précaires, sous-emploi… Kayes, 13 juillet 2013. Dans un stade Abdoulaye Makoro Sissoko qui lui est totalement acquis, Ibrahim Boubacar Keïta, candidat du Rassemblement pour le Mali (RPM), déclare : « Mon objectif est de créer au moins 200 000 emplois en 5 ans. Je ne veux
Le Collectif des Jeunes sans Emploi au Mali (CJEM) de sa création en 2013 à nos jours s’est assigné comme objectif d’aider les jeunes diplômés chômeurs à améliorer leur employabilité pour une meilleure insertion dans la vie active par l’organisation, la coordination et la participation à des séminaires de formation de haut niveau et des conférences sur l’employabilité, entrepreneuriat etc.